Vincent Oliveros s'est lancé sur une course complètement dingue vendredi 21 Octobre à 10h du matin. L'Ultra Tour du Lac de Monteux, Backyard UTLM. Le concept est d'être le dernier coureur en lice. 

Tous les coureurs partent ensembles pour une boucle de 6,706 kms; ils ont 1 heure maximum pour la réaliser, se ravitailler ,se reposer. Chaque boucle débute précisément une heure après les autres jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un ! Est déclaré vainqueur, le dernier à terminer la boucle.

Vincent a effectué 32 tours du lac, soit 214,592 kms en 26'47'54 ! Il termine 6ème sur 84 coureurs classés et 99 coureurs hors course ! Un grand bravo à lui pour cet exploit ! Il a eu le soutien de Valérie qui l'a secondé et bichonné jusqu'à la fin .

Son résumé et son vécu en bas de page 

Valérie : " Vincent a brillé durant cette épreuve. Il a impressionné autant par sa performance que par ses sourires et sa gentillesse envers les autres concurrents et les bénévoles. Il a porté les couleurs du MTC et a été le garant de toute la bienveillance de son Club."

Résultats BACKYARD UTML - 6,706 (jmgchrono.com)

Dimanche 23, la Rose Pontétienne organisait sa course de 5 et 10 kms au Pontet pour la lutte contre le cancer. Course sur route et piste cyclable très roulante au Pontet.

9h30, départ du 5 kms ( 60 classés) et 10 kms (69 classés). Sur le 5 kms, Fanny et Francine Herlens qui terminent respectivement 3ème féminine au scratch et 1ère séniore en 22'39, puis 6ème au scratch féminin et 1ère M3 en 25'05.Sur le 10 kms, Julie Rosenbom et Régine Dorangeon terminent respectivement 9ème féminine au scratch et 1ère M0 en 48'40 puis 2ème M4 en 56'12. Au départ du relais 2X5 kms, Gaëtan Monier et Camille .Ils terminent 2 ème scratch et 1 er mixte en 37'46 (20'12/17'34). Julie Rosenbom et Axelle terminent 1er relais féminin en 51'42 (25'12  /26'30)

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Photos des courses Album photo Backyard UTLM + La Rose Pontétienne de l'association MTC ORANGE - Triathlon

Vincent : "La chronique du hamster

Semaine dernière, au rayon fruits et légumes, la vendeuse de Super U le sens bien à l’intensité de mon regard, que l’heure est grave, solennelle, désespérée, perdue. Elle le sait bien que cette fois ci la betterave ne suffira pas.

Oui cette course repose beaucoup sur le mental, mais le physique joue un rôle important avant tout, et mon physique ingrat n’est pas fait pour ce type de course. Je m’en suis bien rendu compte lors de la préparation. Assez rapidement, après 30 à 35 kms de course à pieds, j’ai des douleurs incroyables aux jambes, jambes en béton et des douleurs aux genoux, genoux en bois. La génétique m’a malheureusement affublé des genoux de mon grand-père et des varices de mon arrière grand-mère. Heureusement j’ai hérité des cheveux de Jean-Pierre Foucault. Avec ces handicaps, au mieux je peux m’en sortir, faire illusion en danse de salon, en tricot, ou au rami, mais je ne peux rien faire en course à pieds, la longue distance est impossible pour moi.

Le principe de la course est simple, mes deux neurones anémiques ont vite compris l’essentiel : il faut courir lentement, lentement mais longtemps. Oui Quentin, c’est bien ça, une course d’Ehpad ! Et tu sais quoi Quentin, si j’avais su, j’aurais fait cette course en claquettes orthopédiques d’infirmière. Toutes les heures une cloche retentit, pour ne pas être éliminé, il faut, au son de la cloche, prendre le départ pour une boucle de 6.7kms. Ainsi, il faut boucler le parcours de 6.7 kms en moins d’une heure, pour être au départ de la boucle suivante. Si on fait la boucle en 50 minutes, on peut disposer de 10 minutes pour manger (essentiel), boire (il va me falloir de la gnôle de militaire russe de contrebande pour passer la nuit), se reposer (impossible pour moi de me reposer sur une chaise de camping), aller aux toilettes (autant vous dire que 10 minutes est bien trop court pour moi, il va falloir que je fasse vite, ou que je m’équipe de couche, oui on est bel et bien sur une course d’ehpad), commander sur amazon une nouvelle paire de jambes neuve (j’ai repéré à l’avance les hub locker les plus proches), et repartir avec le sourire pour la boucle suivante, jusqu’à ce que ennui et mort s’ensuivent. Oui l’ennui arrive assez vite, la mort, je ne sais pas encore, mais j’ai ma petite idée.

Il n’y a pas de podium, il n’y qu’un seul vainqueur (homme ou femme) : celui ou celle qui prend le départ seul et termine seul une boucle, la course s’arrête alors. Si le dernier concurrent prend le départ seul, mais n’arrive pas à finir la boucle, il n’y a pas de vainqueur. Ça change de nos courses de village avec des podiums par catégorie d’âge, d’handicap, l’habitant du village, le club le plus représenté, le meilleur déguisement, les plus belles chaussures …

La course de Monteux a attiré beaucoup de coureurs très très expérimentés. Ce type de course est à la mode, les ultras traileurs et ultras marathoniens s’y sont mis.

L’organisateur présente périodiquement sur son fil facebook un concurrent sérieux, un top coureur, pas ou peu de jeune, essentiellement des vieux expérimentés, qui courent depuis 20 30 ans et qui dans l’année font 4 ou 5 ultra trails ou marathons de plus de 100/150 kms. Je suis facilement impressionnable, pour le coup je le suis, impressionné.

La seule bonne nouvelle : Daniel G est inscrit également à cette course !!! Je vais pouvoir apprendre auprès de l’expérimenté Daniel !

J’ai rejoint début juin un groupe d’ami qui prépare cette course, parmi eux, un coureur qui s’est fait sponsorisé par Doux Dodo Literie, le deal est assez simple, courir avec un tee-shirt ‘’Doux Dodo’’ et avec un matelas en 90 multispires accroché sur le dos. De mon côté j’ai été approché par Franck Provost. C’est vrai que ma coupe de cheveux est inspirante, classée au patrimoine mondial du MTC, souvent aléatoire, toujours approximative, jamais vraiment réussie et très souvent moquée. Le deal était assez simple également, courir avec la perruque de Dalida en chantant « Moi je veux mourir sur scène … Devant les projecteurs … Oui je veux mourir sur scène … Le cœur ouvert tout en couleur … Orange … Moi je veux mourir sur scène … En courant jusqu’au bout … ». J’étais bien tenté, mais je chante comme une casserole, et rien ne vaut ma liberté de me coiffer, comme le dit si bien Florent Pagny. ‘’Je déclare la guerre aux cheveux secs et aux pointes cassantes’’. ‘’Parce que je le vaux bien’’. J’ai fait le bon choix, la météo avait annoncé de la pluie, si j’avais poussé la chansonnette, il y aurait eu tornades et ouragan, et finalement, pas ou très peu de pluie, top !

Malheureusement la course d’Embrun et un mauvais rhume, ne m’ont permis de débuter la préparation que mi-septembre. Cette préparation de course a été trop tardive et particulièrement difficile, brutale, dense, courte sur seulement 5 semaines de préparation : 1 semaine de montée en charge, 3 semaines de charge, 1 semaine de baisse de charge, plus 1 semaine d’affutage. 3 semaines entre 130 et 155kms par semaine, avec seulement 2 sorties longues de 70 et 77kms. Donc, c’est une préparation condensée et terriblement difficile. Les sorties longues ont été éprouvantes physiquement et psychologiquement, tout seul pendant 8 ou 9h à courir comme un couillon avec des douleurs incroyables, qui arrivent très rapidement. En fin de cette préparation, j’attrape un nouveau rhume, beaucoup de fatigue, pas beaucoup de moral, je ne me sens pas fort, je me dis que je n’arriverai à rien faire à cette course. J’ai même honte d’avoir embêté tellement de personnes avec cette course pour au final n’arriver à pas grand-chose. J’étais tellement enthousiaste à l’inscription, quelle dure réalité.

Le seul point positif de cette préparation est que je me suis rendu que mes premières douleurs musculaires, qui me font perdre en amplitude de foulée, viennent des psoas. J’ai donc fait du renforcement et des étirements du psoas.

Et ça a marché, merci Fred pour les conseils d’étirements, je n’ai eu que très peu de douleurs musculaires, mes premières douleurs musculaires ont été les adducteurs, vers les 180kms je crois, et c’était acceptable, à des années lumières des douleurs musculaires que j’avais eu sur Embrun en 2019 (et d’ailleurs, à l’époque je ne le savais pas, mais c’était bien des douleurs psoas, qui m’empêchaient d’allonger mes foulées).

Je vais continuer ces renforcements et étirements psoas, ça me sera utile vraiment pour d’autres courses.

 

Bon on y est vendredi 21 octobre 7h00, je covoiture avec un ami coureur, Christophe, pour aller sur Monteux, je suis pris au piège, enfermé dans une mégane break noire, convoi vers l’échafaud. Je viens de vois la série Netflix Dahmed, je me vois finir en steack tartare. Impossible de faire demi-tour, sinon rentrer en courant à la maison, mais ça ne va pas le faire, tant pis, je me lance, on verra bien si je suis ridicule, très ridicule ou très très ridicule.

Premier son de cloche à 10h00, c’est le départ, ce son cloche va me hanter pour les nuits, les mois à venir. Les premières boucles sont difficiles, longues très très longues, on ne voit pas le compteur avancer, mais je le savais, je m’en étais bien rendu compte lors de la préparation que j’avais faite début juin avec mon groupe d’amis, également sur cette course, Joëlle Christophe, Stéphane dit ’’Doux Dodo’’, Patrick et Fred.

Mon frère me fait la surprise incroyable de passer m’encourager lors de la 3ème boucle, je n’avais pas le moral au plus haut, ça m’a fait un plaisir énorme.

Avant même de débuter la course j’avais ingurgité une quantité incroyable de nourriture, de tout, pâtes barres énergétiques maison, pralines … A la pause du 1er tour j’avais déjà avalé un tupperware entier de salade de pâtes. J’ai beaucoup trop mangé, je me suis saturé de glucides. La réaction intestinale a été rapide, entre la 5ème et la 10ème boucle je me suis arrêté 6 fois aux toilettes. Contrairement à Embrun où on consomme beaucoup d’énergie, sur ce type de course d’endurance à plus faible intensité, on peut courir sur la filière lipidique, et avec mes entrainements à jeun, c’est ok pour moi. Donc première erreur de débutant, j’ai commencé la course en mangeant beaucoup trop, j’ai souffert de maux de ventre sur 5 6 boucles (donc 5 6 heures) et c’est long. Par la suite j’ai bien réussi à réguler ma nutrition.

Je dois vous dire que je comptais les boucles comme je compte les longueurs en natation, c’est-à-dire ‘’à peu près’’. A part les 3 premières et les 2 dernières boucles, je n’ai jamais vraiment su où on en était, ni aucune idée de l’heure qu’il pouvait être, seule notion que j’avais c’était jour ou nuit. Lorsque je demandais à mes collègues de bagne ‘’on en est à quelle boucle ?’’, j’étais toujours à côté de la plaque, parfois je me plantais de 2 boucles.

Donc tout ce que je vais vous dire de la chronologie de course, c’est ‘’à peu près’’.

Je ne me suis senti bien qu’après la 10ème voir la 15ème boucle. En fait là je sais exactement le moment, je me suis senti bien quand ma chérie est arrivée, et là je ne crois pas me tromper, c’était minuit. Ouf !!! Elle va s’occuper de moi de façon incroyable. Il nous aura fallu 3 4 boucles pour trouver notre organisation, et ensuite on était réglé comme une horloge suisse. Je fais ma boucle en 50’, j’arrive, je pose mes affaires, ma chérie me remplace mon bidon par un plein, je m’allonge sur un transat, je me masse le muscle du tibia pour décontracter mon genou droit, puis je me repose, pendant que ma chérie me masse les jambes. A la cloche des 3 minutes avant le départ je mange des pâtes, A la cloche des 2 minutes je me rhabille, A la cloche des 1 minutes je rejoins le sas du départ. Une procédure militaire, réglé au millimètre, une symphonie classique.

Je ne sais même pas comment la remercier (en fait si j’ai quelques idées). Ça a été atrocement difficile pour elle une nuit et une journée entière à m’attendre, à piétiner, à s’inquiéter, puis 10 minutes où il ne faut rien oublier, je me reposais complétement sur elle pour ne rien oublier.

Un peu avant lever du soleil je me rends compte que mon ami Fred est allongé sur son transat avec une couverture sur lui, je m’inquiète, il a fait une hypothermie, il est frigorifié alors qu’il fait chaud dans le bâtiment. Je sais que moi aussi je ne suis pas loin de l’hypothermie. Je transpire, je cours avec le maillot trempé, et il ne fait pas si chaud dehors, il y a un petit vent. 2ème erreur de débutant, je n’ai pris que 3 maillots (je ne pensais pas courir si longtemps). Ma chérie me passe son tee-shirt. Tour suivant, j’ai encore froid, je mets un gilet, mais je crains l’hypothermie, il me faut 3 boucles pour ne plus avoir froid. 3ème erreur de débutant, j’aurais dû me couvrir bien plus tôt, et me changer bien plus régulièrement.

Le jour arrive, Agnès, l’adorable, l’adorée Agnès me dit que le jour une nouvelle course débute. Et c’est vrai, on repart, sans trop de problème, la fatigue disparaît. En fait oui j’ai un problème, mes chaussures, elles sont bien, mais sur cette longueur de course il m’aurait fallu une pointure de plus. Mes pieds ont dû doubler de volume, et mes chaussures me font mal sur le dessus du pied. J’ai des lacets triathlon élastique, c’est difficile de régler le laçage, je ne peux le faire que moi, je n’ai pas trop le temps, chaque minute compte à la pause, je me dis que ça va passer, et non, ça ne passe pas. Ma 2ème paire de basket est encore plus serrée, je le sais, je ne peux pas les utiliser. A une pause, j’ai la mauvaise idée, 4ème erreur de débutant, de prendre les chaussures de ma chérie, elles sont 3/4 de pointure plus petite, mais elles ont des lacets classiques, je vais pouvoir relâcher la pression sur mon dessus de pieds douloureux. 1ère boucle avec ces chaussures je commence à avoir mal au bout des pieds, aux orteils. Je fais l’erreur de vouloir faire une 2ème boucle avec ces chaussures. A l’arrivée de la 2ème boucle je n’ai plus mal au-dessus du pied, mais aux orteil ! et c’est bien pire ! Je remets mes chaussures. Quelques tours plus tard, le bon dieu est avec moi, je me souviens enfin que je suis arrivé à cette course en civil avec une paire de basket, des baskets avec lesquelles je n’aime pas courir, trop molles, mais qui pour le coup feront l’affaire. C’est mieux, mais c’est trop tard mon ongle du gros orteil ne s’en sera pas remis.

Dans la matinée du samedi, c’est la batterie de ma montre qui me lâche, elle non plus n’avait aucune confiance en moi, et ne pensait pas que j’allais courir aussi longtemps. Ma chérie me prête sa montre (je la dépouille, encore quelques boucles de plus et ce seront ses sous-vêtements qu’elle va me prêter). Ses indications de montre ne me permettent pas de connaitre mon allure moyenne (j’étais calé à 8.1km/h de moyenne avec ma montre). Il me faut plusieurs tours pour me refaire des repères de points de passage chronométriques à plusieurs points du parcours. Je vais malgré tout rester plutôt très régulier avec des boucles en 50’.

En fin de matinée Daniel me rejoint !!! Il me prend complétement en main, à chaque pause il me remet les jambes à neuf, vraiment, c’est incroyable, il ne me donne que des conseils avisés. Avec Valérie et Daniel à mes côtés je me dis que ça risque d’être encore long cette course, j’ai peine pour eux, ils n’ont pas que ça à faire que de s’occuper de moi. Bernadette a besoin également de Daniel, un vilain virus, elle n’est pas au mieux de sa forme.

Mes douleurs à l’orteil augmentent, je n’ose pas enlever les chaussettes pour voir les dégâts. Je ne vois pas de solution, je crains la blessure, qui m’empêcherait de continuer les entrainements pour les prochains objectifs (en couple cette fois-ci). Et vendredi prochain on part en vacances. Je compte bien visiter Séville Grenade et Cordoue autrement qu’en claquettes de piscine, j’aurais l’air fin, en parfait touriste allemand.

On (la décision est commune Daniel Valérie et moi) décide d’arrêter. Je sens que j’ai les jambes pour faire encore un ou quelques tours, mais le risque est trop grand de me blesser et de gâcher le plaisir de cette belle course, c’est déjà beau comme course, il faut apprécier. La chance du débutant, oui Joëlle, chance du débutant, ce n’est pas de la fausse modestie. L’an prochain je fête mes 50 ans, je veux trouver un bel objectif sportif pour 2023 (que je ne trouve pas pour le moment), et je ne veux pas finir 2022 blessé.

Maman, tu n’as pas à t’inquiéter, la preuve que je n’ai pas trop souffert, pas trop flirté avec les limites, pour une fois je ne suis pas en pleurs à l’arrivée, c’est une première. Maman tu peux être fière j’ai été raisonnable, je ne suis pas loin de devenir un homme modéré, sérieux, mûr, bien bien mûr, en fait pas très loin de périmé, fané, rassis.

C’est pour Valérie que cette course a été difficile, elle a souffert, affreusement souffert pour moi, de me voir par moments en faiblesse, en difficulté. Lorsque j’ai annoncé que j’arrêtais elle s’est jeté en pleurs dans mes bras. Et incroyable je n’ai pas ou peu pleuré, juste aimé ce moment, cet amour partagé. A nouveau un moment fort, intense, profond entre nous.

Je ne sais comment remercier encore profondément Valérie, Daniel et Bernadette.

Agnès tu es un amour, un véritable amour, tu t’es occupé et préoccupé de moi, ça m’a infiniment touché. Tu connaissais le prénom de tous les concurrents, tu te souciais de nous par notre prénom, tu as su créer de forts liens, tu es magnifique Agnès.

Vous me connaissez je suis plutôt bavard, les participants, j’ai aimé toutes les discussions que nous avons eu. Fred (je pense bien à toi j’espère que tu t’est bien remis de ton hypothermie), Christophe (11 boucles, une super course Christophe, et pas de blessure !), Joëlle (ça a été difficile pour toi Joëlle, j’ai beaucoup pensé à ton amie), Patrick, Steph (tu vas rebondir Steph, tu dois penser, respirer, vibrer tel un ressort multispire doux dodo), Benjamin, Florian (un coureur incroyable), l’équipe BMA, Ludovic (sans blaguer, vraiment, Ludovic je n’ai jamais été aussi impressionné par une si belle foulée, du début à la fin), Nicolas, René (quel courage René, merci pour ces boucles que l’on a fait ensemble), Sébastien, tu as fait une super course, un an de préparation, ton objectif de l’année, c’est beau, tu as une famille incroyable, incroyable, quel amour entre vous, Pierre, on n’avait pas la même allure, je suis trop lent, mais tu as toujours eu un gentil mot pour moi, les amis pompiers, mon voisin de transat ‘’origine Ventoux’’ Bertrand. Je suis fatigué j’ai oublié plein de prénoms, mais j’ai eu de beaux moments avec beaucoup. Et avec vous les organisateurs, Philippe, et les bénévoles, je n’ai pas vos prénoms, mais quelle gentillesse, extrême, quelle empathie. Impossible de s’arrêter de courir, on ne peut que courir avec le sourire avec vos encouragements.

Bon, les amis du MTC, encore un compte rendu long et indigeste, ce coup-ci moins drôle, assez technique car nouveau pour moi. Vous devez en avoir marre de mes courses improbables.

Je peux vous l’annoncer j’ai trouvé mon objectif pour 2023, j’étais bien tenté par le macramé, la salsa, l’aquagym ou bien une chorale, mais l’objectif 2023 sera un 48 heures marathon de danse. J’ai repéré un championnat à Albi, préparé mes chorégraphies et mes tenues, je vais faire rire autour de moi, et ça va bien me plaire. Et point essentiel, on dansera à deux, Valérie est enthousiaste. Peut-être même plus nombreux, j’ai proposé à Quentin d’en faire la sortie Club 2023.

Un énorme Merci pour vos encouragements et soutien !

Vincent – Le hamster libéré"